On devrait plutôt dire heures et malheurs.  En effet, le propriétaire de bateau est soumis aux mêmes problèmes que le propriétaire qui construit ou rénove sa maison.  Il attend les corps de métiers qui disent « je passe demain » et que l’on ne voit jamais.  On passe son temps à attendre le technicien X ou Y qui ne viendra pas, ensuite on cherche désespérément  une cabine téléphonique pour le rappeler et fixer un nouveau rendez-vous auquel il ne viendra probablement pas et si on a le malheur de s’absenter dix minutes pour aller acheter du pain, on peut être sûre qu’il viendra à ce moment là et repartira rapidement en se disant « puisque c’est ainsi je reviendrai mardi…. »

Une autre analogie est de se dire « on remplace ceci ou cela », en fait au démontage, on se rend compte que la visse est foutue, que l’écrou tourne fou, que l’axe est plié, que la fargue doit être également démontée,….bref, un petit travail devient une entreprise de géant transformant le bateau en chantier dans lequel il faut en plus occuper les enfants sans qu’ils ne touchent aux outils.

Et puis il y a la météo, il suffit d’avoir besoin de beau temps pour que le ciel se couvre d’affreux nuages gris qui nous auraient fait du bien au mouillage (un bon rinçage) mais quand on vient de démonter le bimini pour refaire une couture, quand on doit attendre que l’époxy durcisse ou encore que la peinture sèche alors là, on ne répond plus de rien et on va prendre un ti’punch en attendant demain.

Le bonheur est au mouillage, je vous le dis !!!

<Après        Avant>