Eve
le 27 octobre 2008 – «
Galapagos; attention gringos
!»
Partis des Perlas le lundi 13 octobre, le vent souffle bien
et nous accompagne dans notre descente pendant les premières
24 heures.
Le
trajet sera tantôt au moteur, tantôt à
la
voile.
Les estomacs
sont tantôt barbouillés,
tantôt dévorants.
Nous confectionnons
notre premier Yaourt, pas mal.
Notre
première Pizza aussi, pas mal non plus mais la recette doit
être améliorée.

Clément commence le
programme des cours de la communauté
française et il avance petit à petit.
Nous n’aurons pas
pêché beaucoup durant cette traversée,
une
daurade coryphène qui lâche.
Régulièrement
des prises mais qui lâchent toutes.
Sans
doute sommes nous trop rapides et nos leurres trop petits.
On passe
l’équateur, normalement cela donne lieu
à la fête
mais ce soir là les estomacs on juste envie d’une
bonne grosse soupe et
dodo. On fera la
fête une fois arrivé.


Après 7 jours et
demi de traversée nous arrivons en pleine
nuit aux Galapagos. Ile
de San
Cristobal. Grosse
frayeur, on a bien failli
finir ici ! Le
GPS nous faisait une
sérieuse erreur de positionnement et de ce fait on
n’arrivait pas à interpréter
notre carte marine. Nous
y avons été à
tâtons et quand l’écho nous a
indiqué 2 mètres d’eau,
arrière toutes. Simultanément,
le bruit des vagues qui déferlent
sur les hauts fonds nous parvenait.
On se calme, on vérifie, « oui,
là un pêcheur qui sort, prenons le même
chemin ». Et
voilà, à deux heures
du mat. on jette l’ancre en se disant que les
arrivées de nuit autant éviter.
A peine l’ancre est-elle crochée, qu’une
otarie
vient voir à quoi ressemble le
«carabistouille »
elle repart très vite.
Le lendemain, on se
prépare, premier objectif, un
médecin. En
effet, Clara souffre des
oreilles depuis quelques jours et
Clément vient de trébucher (il remettait des
chaussures après 8 mois de
sandalettes et pieds nus), il s’est ouvert le menton et cela
nécessite un point
de suture.
Pas le temps de débarquer, les autorités sont
à bord. Nous
devons faire les démarches avec un agent
(on devrait dire un argent). Nous
partons en ville à la recherche du médecin et de
l’agent.
Quelques heures plus tard tout
est fait et on peut enfin savourer
ce paysage. Observation
des otaries pas
farouches. Elles
s’invitent sur la jupe
arrière du bateau c’est très
amusant…jusqu’à ce qu’elles
s’en
aillent laissant
leurs crottes sur le pont et en ayant pris bien soins de tout
écrabouillé.
On comprend mieux pourquoi certains bateaux
sont cerclés de fil de fer barbelé. Nous
n’irons pas jusque là, leur visite est toujours un
réel plaisir et les seaux
d’eau sont à portée de main quand elles
quittent le navire.



On part sur
l’île découvrir ses merveilles, ballade
à la rencontre des tortues (dans un
parc, c’est dommage que l’on ne puisse pas les voir
dans la nature ou dans la
rue comme les otaries). Plage
bondée
d’Iguanes marins se réchauffant sur les pierres de
lave noire. Ensuite
une fois bien chauffés ils plongeront
manger des algues marines (parfois jusqu’à 100
mètres et pendant une heure, ca
c’est de la plongée).



Le 25 octobre pour
fêter mes 39 ans, une baleine vient faire
deux trois mouvement non loin de la baie.
Le « Ouistiti » arrive bien
fatigué.
Sur San Cristobal, le temps passe en se baladant, on rencontre des
otaries sur
notre route, parfois on sursaute à leurs drôles de
bruits (les mâles sont très
protecteurs de leur harem). Observer
les
Fous qui plongent est toujours un délice, les
Frégates sont impressionnantes et
les Pélicans majestueux.



Chaque jour au moins une otarie
vient nous dire bonjour,
certaines s’attardent, passent la nuit sur le pont (outre les
crottes, ces
animaux sont assez bruyant la nuit).
Edouard et moi en avons
profité pour faire quelques
plongées. Les
enfants nous
accompagnaient et le marineros du bord les gardait pendant que nous
plongions. Notre
première plongée nous a fait rencontrer
les requins des Galápagos.
Les tortues
furent au rendez-vous à chaque plongée de
même que les otaries. Les
poissons comme on en a jamais vu, pas
farouches. Des
raies aigle et raie
marbrée. Le
seul bémol est la
température de l’eau, 18 degrés, brrrr
froid. Tellement
que les enfants ne se baignent que rarement et toujours depuis
la plage.


Nous aurons eu le plaisir de
rencontrer Ginette, une
française qui s’offre une année sac
à dos pour visiter les Galápagos,
l’Equateur, le Chili et le Pérou.
Prof
de Bio à ses heures, nous avons appris beaucoup à
son contact. Clément
l’adore et cela semble bien
réciproque. D’ailleurs
pendant notre
seconde sortie plongée, Clara est venue avec nous tandis que
Ginette gardait
Clément.



Avec Clément nous
avons inauguré un petit journal de
bord. Il nous dit
ce qu’il a aimé dans
sa journée et après avoir recopié, il
en fait un dessin. Il
adore dessiner les animaux et donc c’est
une tache qu’il exécute avec beaucoup de plaisir.
Notre séjour aux
Galápagos tire sur sa fin, demain le 10
novembre nous mettons le cap sur les Marquises.
Peut-être nous arrêterons nous
sur Isabella deux jours mais en principe
c’est interdit sauf cas d’urgence….on va
tirer à la courte paille pour savoir
qui sera malade.
Isabella ou pas, nous nous
apprêtons pour minimum 25 jours
de mer qui sont devant nous. Hasta luego.